Esquisse
historique de la famille LOTA au village
NDJO/OKOTE
15 Août 2000
0.
INTRODUCTION GENERAL
0.1.
GENERALITES
Connaître ses origines paraît préoccuper l’homme autant
que le préoccupe la connaissance de sa destinée. De siècles en siècles, les
peuples du monde ont essayé d’expliquer les origines du monde et de l’humanité.
Cette lutte acharnée a abouti en beaucoup d’endroits à la
« fabrication » de dieux qui sont pour l’homme l’alpha et l’oméga de
sa vie.
Le peuple d’Israël est le plus explicite des exemples à
donner à cet effet comme on peut le remarquer à travers les divers récits
généalogiques de l’ancien et du nouveau testament
(Gn 10, 1-29 ; 1, 10-32) (Mt. 1,
1-16, Lc 3, 28-38) mais surtout dans les onze premiers chapitres du premier
livre des chroniques.
Fort de cette expérience, nous avons jugé de laisser à
notre postérité cet ouvrage qui les aidera, dans leur diaspora, à se situer
dans la famille et surtout à ne pas rompre le cordon ombilical qui nous lie à
notre ancêtre commun.
0.2.
INTERET ET CHOIX DU SUJET
Déjà l’âge de sept ans, nous étions orphelin de père.
Notre enfance a donc été émaillée de l’affection maternelle et fraternelle.
Nous avons grandi auprès de Nyomi Amenaki véronique, notre tante paternelle et
de Nyomi Kambadiolo Catherine, notre maman. Ce sont surtout ces deux illustres
personnages qui nous ont contés et
raconté l’histoire de notre famille. C’est donc en signe de gratitude et de
reconnaissance que nous leurs rendons cet hommage posthume en rédigeant cet ouvrage.
Le titre aurait été intitulé autrement si nous nous
bornions à une simple généalogie. Or nous voulons aussi enrichir cet ouvrage de
certains souvenirs lointains de notre enfance à Ndjo entre 1963 et 1965.
LAAMBA LAANA est
le nom très significatif du clair ruisseau dans lequel se ruine mon beau
village Ndjo Ndjatelokole. C’est une rivière qui regorge d’innombrables
anguilles que tout enfant de Ndjo se fait la fierté et le plaisir de pêcher dès
le bas âge au noyau des fils de raphia que l’on appelle « DINGOYI »
LAMBA
L’AANA se traduit littéralement en français « L’ANGUILLE ET SES
ENFANTS ». Qui est l’anguille et
qui sont les enfants ? D’aucun seraient tentés de penser que l’auteur de
cet ouvrage aurait la prétention de se comparer à cette anguille originale.
Rien de cela. L’anguille ici c’est notre ancêtre commun de qui nous tirons la
légitimité d’être membre de notre famille. Nos informateurs nous ont dit que
cet ancêtre s’appelait LOTA KUM’ASE WEMBE c’est lui notre anguille et nous
sommes ses enfants.
03. DIVISION DU TRAVAIL
Notre ouvrage sera divisé en trois partis. La première
portera sur la généalogie historique de notre famille à partir de LOTA jusqu’à
ce jour. La deuxième est un mémorial de notre séjour au village Ndjo entre 1963
et 1965 la troisième et dernière partie sera une réflexion sur l’avenir de
notre famille en vertu de l’Etat actuel de la situation. Comme Agatha Christie,
nous laisserons à nos lecteurs la liberté de tirer chacun sa propre conclusion.
Notre souci est qu’il ne soit pas nécessaire de recourir
à une légende ou au conte de fée pour établir notre parenté Légale.
CHAP. I. LES ORGINES DE LA FAMILLE LOTA
Lorsqu’on nous demande de définir le concept famille,
nous sommes souvent tentés de donner l’explication nucléaire de celle-ci qui comprend le père, la mère et les
enfants.
Même le code de la famille de la RDC donne une définition
abstraite qu’il appelle « l’ensemble des parents et alliés d’un
individu » (art. 701)
La famille, au sens africain du mot, c’est une communauté
d’individus qui se réclament d’un ancêtre commun, unis les uns les autres par
des liens de parenté pratiquant le même culte en observant les mêmes interdits
qu’il comporte, soumis à l’autorité d’un chef qui est à la fois représentant du
groupe et administrateur de son patrimoine commun.[1]
Bien qu’il nous soit pratiquement
impossible de pratiquer le même culte, d’observer les mêmes interdits, d’être
soumis à l’autorité d’un seul chef et d’avoir un patrimoine commun, cette
définition nous semble plus proche de la réalité de notre famille car nous
sommes réellement une communauté d’individus, nous nous réclamons d’un ancêtre
commun LOTA et nous sommes unis les uns les
autres par des liens de parenté.
1.2. LOTA KUM’ASE WEMBE
le village OKOMBE situé à une vingtaine de kilomètres de
NDJO était dirigé par un monarque qui s’appelait OHEKA KUM’ASE WEMBE. Ce roi
avait deux enfants ; une fille et un garçon. La fille, aînée, était mariée
à un Monsieur d’OKOMBE et le cadet, LOTA, était encore célibataire. Tous vivaient
dans le palais royal.
Il arriva que le roi OHEKA trouve la mort précocement et
que son fils LOTA devait être intronisé. Mais pour cela il faillait observer
une certaine période de deuil en mémoire
du roi défunt. Cette période servira aux sages du village d’initier le prince
héritier à ses nouvelles responsabilités.
Mais
malheureusement pour LOTA, un jour pendant qu’il est parti à la rivière, son
beau-frère (avec la complicité de sa sœur ?) porte l’accoutrement royal et
se met à exhiber les pas de danse à l’intérieur de la maison. Le batteur de
tam-tam l’ayant aperçu, se fait faussement l’idée que c’est LOTA qui a porté la
couronne. Alors il bat son tam-tam (Lokombe) et alerte le village. Lorsque les
gens accourent, ils ont la désolation de constater que le nouveau roi n’est pas
celui qu’on attendait. Mais comme il a déjà porté cette couronne, on ne peut
plus la lui ôter. C’est ainsi que le
beau-frère de LOTA fut intronisé nouveau
roi à OKOMBE
Averti par le tam-tam et le brouhaha du village, le prince
LOTA décide de quitter ce village et de ne plus y mettre pied. C’est ainsi
qu’il viendra s’installer entre les rivières ETSHI et YOME. Cette forêt qu’on
appelle encore aujourd’hui LOTA est la première station des ASE NDJO lorsqu’ils
ont quitté le premier BOKO DA NDJO situé à plus ou moins 2 Kilomètres du
village OKOMBE.
De ce
village NDJO, il y a une descendance issue d’un ancêtre appelé NGANDO, NGANDO
engendra WATAMBOLO, WATAMBOLO, engendra LOFANGA, LOFANGA, engendra cinq enfants
qui représentent les cinq premiers clans de NDJO. Il s’agit de : KOLE,
TSHUDU, DIMANDJA, MBE et NDJOVU. Ces cinq enfants ont peuplé le village NDJO.
Décidé à
recommencer sa vie sous d’autres cieux, LOTA OHEKA KUM’ASE WEMBE épousa MBE A
LOFANGA. De leur Union naquit un fils unique appelé OKITO, ce qui signifie
héritier.
OKITO se maria à son tour à une femme dont le nom nous
est inconnu et de leur union naquit un garçon du nom de TSHEKO. TSHEKO se maria
à son tour et eût comme héritier son fils unique NGONGE.
Déjà à
cette étape de la vie des contacts sont établis entre différents villages et
chefferies. C’est ainsi que NGONGE
épousa une femme originaire du village KOYI et ils donnèrent naissance à
deux garçons et une fille
1.
WEMBODINGA
2.
EMAMBOLO
appelé plus tard OKITANGONGE et la fille AMENAKI
Une seconde version nous informe que NGONGE a ensuite épousé une autochtone
et leur union donna six enfants qui sont :
1.
LOKEND’AMBA
(Père de OTENEWO)
2.
DIMANDJA
(Père de AKONGA)
3.
ASOYI (Mère
de PANDJEKA) et NDJATE et TAKOYI)
4.
ONADAMBO
(n’a pas eu d’enfants)
5.
DIHANDJO
(Mère de LAMA)
6.
PALA
A partir de ce moment les branches de notre arbre
généalogique commencent à s’ébranler à travers le village NDJO. Les noms que
nous retrouvons ici sont ceux qui se retrouvent dans presque tous les clans de
notre village.
Quant à la descendance de chacun, nous la retrouvons dans la figure
ci-après :
Nous
voyons que WEMBODINGA a engendré une fille du nom de ASHILAKI. EMAMBOLO
(OKITANGONGE) a épousé deux femmes :
1.
EKOKO
OHANU, originaire de Oshing’oto de cette union naissent deux enfants dont un
garçon, KASONGO ON’ABABA (OSHIDI NGONDO) et une
fille ANAHENDO.
2.
AYAKI
OKITOSODU originaire de EMONGO de cette
union naissent quatre enfants dont deux garçons, WEMBO et NYONGOMBE (DIESSA ou
OTSHUDI A DIESSA) et deux filles, AMENAKI et ATSHAMO.
Quant à AMENAKI, (la sœur de WEMBODINGA
et EMAMBOLO) elle se maria à Monsieur EMBOLONGO et leur union donna naissance à
un fils unique du nom de OKITADENDE.
De
l’autre côté, LOKEND’AMBA engendra OTENEWO, DIMANDJA engendra AKONGA,
ASOYI engendra trois enfants, PANDJEKA,
NDJATE et TAKOYI, DIHANDJO engendra LAMA. Quant à ONADAMBO et PALA, ils
n’eurent point d’enfants.
I.3. EMAMBOLO-OKITANGONGE
Cette figure de proue de la famille LOTA nous intéresse
assez fort et vous devinez pourquoi. Son frère aîné WEMBONDINGA n’a eu qu’une
fille ASHILAKI étant stérile celle-ci n’a pas laissé de descendance et cette
lignée s’est arrêtée ce niveau.
P.S : Nous avons eu la chance de rencontrer cette
ASHILAKI à Wembo-Nyama en 1966 lorsque notre frère Jean UKULUNGU travaillait à
l’hôpital protestant comme infirmier diplômé A2
AMENAKI, sa sœur cadette étant une femme, s’est mariée à
EMBOLONGO et ils ont eu un enfant OKITADENDE. Celui-ci a eu le malheur de
donner en esclavage son cousin WEMBO (fils d’EMAMBOLO et AYAKI) Mais cette
erreur, OKITADENDE la réparera d’une façon impeccable car c’est de son fils
aîné EMBOLONGO que naîtra la célèbre et vénérable NYOMI AMENAKI, notre tante
paternelle que beaucoup d’entre nous avons côtoyée à NDJO, à WEMBO-NYAMA, à
TSHUMBE, à LODJA et à KINSHASA où elle mourut en 1995. Nous y reviendrons.
Voyons
maintenant comment la famille LOTA prend son expansion à partir des six enfants
de EMAMBOLO OKITA NGONGE.
Nous
l’avons dit plus haut, ce patriarche avait épousé deux femmes, EKOKO et AYAKI.
De son union avec EKOKO OHANU, naissent deux
enfants : un garçon, KASONGO OHANU ON’ ABABA appelé plus tard OSHIDI
NGONDO, et ANAHENDO.
ANAHENDO était épousée par Monsieur OKITALOTSHINDA et
leur union donna naissance à un fils unique appelé OKOLONGO. (c’est la
phonétique correcte de UKULUNGU). OKOLONGO se maria à son tour et eut seulement
deux enfants ; un garçon LAMA OKOLONGO et une fille EKOKO OKOLONGO.
PS : Durant mon séjour à NDJO de 1963 à 1966, j’ai connu papa OKOLONGO
et LAMA. Celui-ci a eu 3 garçons OYOWE LAMA Dieudonné, OKOLONGO LAMA Jean et
Michel LAMA(LABLONDE) ce dernier est décédé à Kinshasa le 9/07/2001
Quant à KASONGO
OHANU, il a hérité de EDJO femme de son neveu EMBOLONGO qui venait de mourir, a
engendré un fils unique EMBOLONGO LOSONDJO Michel notre père. KASONGO a
également épousé une femme de KOY qui s’appelait NGONDO mais celle-ci n’eut
point d’entant. Nous reviendrons plus loin sur cette lignée. Mais avant tout,
voyons comment évolue l’autre branche.
La deuxième femme d’EMAMBOLO s’appelait AYAKI OKITOSADU.
Celle-ci donna à EMAMBOLO quatre enfants : dont 2 garçons et deux filles.
1.
WEMBO
OKITANGONGE qui fut déporté en esclavage à Lusambo où sa famille se multiplia
et se confondit avec les autochtones de là-bas.
2.
NYONGOMBE
OKITANGONGE appelé plus tard OTSHUDI A DIESSA parce qu’il était forgeron et que
les outils qu’il fabriquait étaient bien limés et donc très tranchants. (en Kitetela,
diessa signifie tranchant).
3.
AMENAKI
OKITANGONGE
4.
ATSHAMO
OKITANGONGE
Parmi les trois enfants de NGONGE notre attention
s’arrête un instant sur sa fille AMENAKI, sœur cadette de EMAMBOLO OKITANGONGE.
Celle-ci
était épousée par Monsieur EMBOLONGO dont les origines ne nous ont pas été
communiquées. Mais à notre connaissance il est membre du clan DYEMBA. Leur
union a donné naissance à un fils unique Monsieur OKITANDENDE. Ce dernier
engendra quatre garçons qui sont :
1.
EMBOLONGO
OKITADENDE (qui sera plus tard le géniteur de Nyomi AMENAKI véronique)
2.
POYI
OKITANDENDE (qui sera plus tard le géniteur de Nyomi ALONGA Louise et Nyomi
ANAHENDO véronique)
3.
YOHE (Yuhe)
y’ OKITANDENDE (qui engendrera OKITANDENDE, AYAKI, AMANA (ALANGI MOMBA), Marie
WOOTO et Mama KOOTO
4.
KOY’A
NDJEMBE OKITADENDE dont nous ne connaissons pas la descendance.
Sa descendance, au départ limitée à sa fille unique
AMENAKI véronique sera l’une des plus remarquables à partir de ses arrières
petits-fil car, comme nous allons le voir les 3 petits-fils de OKITADENDE vont
engendrer plus ou moins cinquante enfants à eux seuls.
Avant d’y arriver, faisons d’abord la jonction avec la
branche EMAMBOLO pour comprendre comment une dame du nom de EDJO (originaire
d’OKOMBE) s’est retrouvée épouse de trois messieurs qui sont de la même
famille.
De son vivant, EMBOLONGO avait légué son héritage à
KASONGO OHANU, fils de EMAMBOLO OKITANGONGE qui fut l’oncle maternel de son
grand-père EMBOLONGO de qui il tire l’origine de son nom. Donc KASONGO et ce
premier EMBOLONGO étaient des cousins. Ainsi KASONGO est pratiquement le
grand-père de EMBOLONG’OKITADENDE.
A la mort d’EMBOLONG’OKITADENDE tout l’héritage est donné
à KASONGO OHANU y compris sa femme EDJO et sa fille AMENAKI.
De la vie
conjugale entre KASONGO et EDJO, naquit un garçon du nom d’EMBOLONGO Michel qui
sera appelé plus tard pasteur LOSONDJO (LUSUNDJU) EMBOLONGO Michel et qui fut
notre père.
KASONGO OHANU ON’ABABA était un homme bouillant qui aimait la vie active. Il était dans le
protocole du village en tant qu’interprète sans avoir été à l’école. il avait
un sport préféré, le jeu d’hasard que dans notre village on appelle OWALE les
jeunes Kinois en sauront quelque chose si on parlait de « jeu
likonda » ou de carte ya mbongo.
Au cours d’une partie de ce jeu de hasard, l’adversaire
de KASONGO lui bouffa tous ses biens. Comme il était un homme défiant et
implacable, KASONGO ne s’avouait jamais vaincu. C’est pourquoi il mit en jeu
son Jocker qui n’était autre que sa femme EDJO. Malheureusement pour lui. Et ce
sursaut d’orgueil, lui apporta malheur car il perd la partie et laisse filer sa
femme sous le regard indigné de toute la famille.
Désormais donc EDJO et ses deux enfants AMENAKI et
EMBOLONGO-LOSONDJO, vivent en consignation chez l’adversaire de KASONGO.
Pour sauver l’honneur de la famille, POYI OKITADENDE,
frère cadet d’EMBOLONGO, paye tous les frais et récupère sa belle-sœur avec qui
il cohabite et de leur union naissent deux filles : ALONGA A POYI et
ANAHENDO A POYI.
De cette longue mais remarquable histoire EDJO se
retrouve mère de quatre enfants dont trois filles ANAHENDO ; et d’un
garçon EMBOLONGO LOSONDJO Michel. Ces autres enfants bien qu’ayant trois pères
différents, sont tous de la même famille LOTA.
1.4.2. POYI OKITADENDE
Comme nous venons
de le voir POYI qui a récupéré EDJO, la femme de son frère défunt
EMBOLONGO, a eu de celle –ci deux filles
ALONGA et ANAHENDO. Mais par ailleurs il avait aussi épousé sa propre femme du
nom de DEKO. De leur union naquirent sept enfants qui sont :
1.
KOY’A
DJEMBA (Jérôme ?)
2.
LOKINO
(Marie ?)
3.
TOKÔLO
(Yuhe)
4.
NONGE
(Jérôme)
5.
KIPATA
Albert
6.
PALA
(Henriette ?)
Ces sept
enfants ont également engendré plusieurs enfants hélas ! A ce jour nous ne
sommes pas en mesure de les situer car le destin nous a séparés trop longtemps
et nous n’avons reçu aucun renseignement fiable sur ces enfants. Mais nous
savons qu’ils vivent quelque part dans ce monde et si un jour, l’un d’entre eux
tombe sur notre ouvrage, qu’il ait l’amabilité de signaler sa présence et
prenne contact avec ses co-descendants par les moyens qui lui seront possibles.
Nous
aurons donc à nous attarder sur les deux filles de POYI qui sont ALONGA et ANAHENDO.
Mais avant cela parlons du troisième enfant qui est YOHE OKITADENDE, et de son
père KOY’DJEMBA.
1.4.3. YOHE Y’OKITADENDE
Il s’est marié et a laissé une descendance de cinq enfants :
1.
Jean OKITADENDE
(le père de Jeannette ELANDO PALA, KOMBE, MAYA YOHE Hubert etc. …
2.
AYAKI
3.
AMANA
(ALANGI MOMBA) Hélène
4.
Marie WOOTO
(la femme de TOMONYI et mère de NDJO)
5.
Marie KOOTO
1.4.4. KOY’A DJEMBA OKITADENDE
Ce
quatrième garçon d’OKITADENDE n’a rien laissé comme descendance qui nous soit
commun. Si nous reprenons son nom, c’est pour que nos lecteurs se fassent une
idée sur l’origine de ce nom KOYI-DJEMBA ou KOY’A DJEMBA que nous retrouvons
comme post-nom chez certaines personnes que nous connaissons telle que OSAMBA
KOY’A DJEMBA Albert.
1.4.5. YOHE Y’OKITADENDE
La figure 4 nous montre que ce troisième fils
d’OKITADENDE a engendré 5 enfants dont 1 garçon et quatre filles :
OKITADENDE, AYAKI, AMANA, WOOTO et KOOTO.
Sa descendance a été assurée grâce à son fils OKITADENDE
A YOHE jean. Celui-ci a en effet engendré plusieurs enfants dans son union avec
Madame Louise OKODI, ressortissante d’Ongongo dusa, village natal de ma mère
Kambadiolo.
Les enfants que nous connaissons en ce moment sont :
3.
YOHE
Albert
4.
ELANDO
Jeannette
5.
KOMBE
Hélène
6.
AMANA
Au moment où je quittais le village N’DJO Maman Louise
OKODI était encore jeune et féconde, plusieurs enfants sont encore nés …
Nous
allons à présent présenter succinctement les 4 enfants nés D’EDJO et ses
différents époux de la même famille. Il s’agit de AMENAKI Véronique, LOSONDJO
Michel, ALONGA Louise et ANAHENDO Véronique nous l’appellerons E.
Nyomi AMENENAKI
Comme nous l’appelions est la fille aînée de EDJO, née de sa première union
avec EMBOLONGO OKITADENDE. Nyomi s’est mariée à NDJO avec papa TSHOTA EMANYAMA
Samuel issu du clan EKONGA, cautionner de la colonie. Leur champ historique se
situait dans la petite prairie appelée ATAAMBO.
Dieu les a béni et ils ont eu trois enfants dont deux
garçons et une fille : WEDI
LUSUNDJU Jean, DJAMBA OKITADENDE Pierre Bocker et OPOPE ONANDO Hélène.
De ces trois enfants fut engendrée une descendance très
remarquable car chacun des trois avait mis au monde plusieurs enfants et leurs
enfants en ont fait autant, du moins ceux qui sont à l’âge adulte :
En effet WEDI LUSUNDJU Jean a épousé six femmes qui lui
ont donné un total de 26 enfants, DJAMBA OKITADENDE a épousé quatre femmes qui
lui ont donné 18 enfants ; OPOPE ONANDO Hélène s’est mariée avec papa
Gabriel NONGA LUNDE et leur union a
donné 10 enfants.
En détail, voici la progéniture de chacun des trois
enfants de Nyomi AMENAKI Véronique
1er mariage avec OKITO ONAKENEMO Julienne (10 enfants)
(+)
1. SHUTSHA Léon : G3 en Bibliothéconomie à Paris - France, chef de Division au Secrétariat Général à L’information et Presse Kinshasa
Marié P. de 5 enfants
2.
ENGOMBE WEDI
SHAMBA Boniface : Dr en Mathématique, Université
de Sorbonne en France,
Professeur Ordinaire
à l'UPN
Marié à Pauline EKOMBA KAFUA, 7 enfants dont 5 filles et 2 garçons. Habite Kinshasa
3.
WEDI
Bertin : Evangéliste Témoin de Jéhovah Bandundu
4.
ONYUMBE
Emile : G3 Analyste Programmeur Informaticien, Ministère du plan et
reconstruction Kinshasa
5.
OLOKO Ferdinand :
Dr en médecine Pédiatrie à Lubumbashi (Katanga)
Marié à Pauline Otshumba Omambo( fille de chef Omambo
Enfants: 1. Carole Chapalain, née Embelo Dikina
Maitrise en droit, avocat conseil à Es-Ko (Monaco), mariée à Yohann Chapalain
2. Christele Tshivuila-Matala née, Opope Oyaka Wedi
Docteur en Médecine, mariée à Jean-Marc Tshivuila-Matala
3. Joe Tshene Omambo, Licencié en relations internationales
4. Vanessa Okito Lotembo Wedi, Etudiante en Médecine (Université de Prétoria)
5. Barbara Deko Wedi : Etudiante en art dramatique, Université de Prétoria
Artiste musicienne... Alias "Rouge"
6.
WEDI
KASONGO Jean Marcel : Ir Information Paris (France)
7.
PALA
Jeanne : G3 en Bureautique (Piggier Kin) marié à BOLANGI Michel (+)
8.
WEDI DJAMBA
Dieudonné : L2 en Droit UNILU Avocat au Barreau de Lubumbashi
9. ATSHAKAWO Caroline : Diplômé en coupe couture prof. Au centre Féminin Marie Antoinette Mobutu
Mariée à KIAKA LOKOSO, cadre d’aviation M. + 1 enfant
10.
LUSUKULA WEDI
Béatrice (+
21/09/2010)
2ème épouse EKUDI Véronique (1 enfant)
1.
LONGANGA
Cosmas : L2 IPN, Homme d’affaires marié à GIMBA Bethy et père de 2 enfants
Kinshasa
3ème épouse OKAKO (1 enfant)
1.
OKITO
Julienne (marié à LOHALO et mère de 5
enfants Kinshasa)
4ème épouse WADOLOKI Godelive (8 enfants)
1.
AMENAKI Véronique
2. TSHUTA Wedi Justin : Ex-Commandant Police Kinshasa, marié à Otshumba Evelyne
Enfants : - Opope Grace (Bandundu)
- Oloko Ferdinand
3.
DJAMBA
Bocker : Finaliste à l’école Nationale des finances, Option douane et
Accises Kinshasa
4.
OPOPE
Hélène (+)
5.
LOHAYO WEDI
6.
EDJO
WEDI
7.
OMBA
WEDI
8.
SHAKO
WEDI
5ème épouse OKITO Thérèse (2)
1.
WETSHINDJO
Michel
2.
POYI WEDI
6ème Epouse AKATSHI Madeleine (4 enfants)
1.
HAKANE
Catherine
2.
LOKOSHA
Jean-Pierre
3.
OKITEMBO
4.
TELE
E.12 DJAMBA
OKITADENDE Pierre Bocker décédé à Paris le 3/05/2001
1ère épouse : TETE Henriette
(+)
1.
TSHUTA Samy
Marie-Marie : G3 à L’ULB (+)
2.
EMBELO
Jeannette (+2005): D6 Lycée Dr SHAUMBA mariée à Albert LUSUKULA Secrétaire
Général aux Finances KIN mère de 7 enfants
3. WALO Marie-Thérèse : G3 ISP/GOMBE, Mariée à Dr KALUBI Blanchard, Médecin aux cliniques universitaire de Tokyo, Japon mère de 2 enfants.
Teddy : Marié à une Portugaise et père d'un garçon
4. AMENAKI Louise : D6 Athénée de Ngaliema mariée à Alphonse Mpoto Prof d’université, France Mère d’un enfant :
- Roland :
Marié à une Congolaise et père d'une fille, vit à Paris
5.
DJAMBA
ELISE : Femme d’affaires, mère de 5 enfants
6.
TETE
Josée : D6 à Diengenga, mariée à José SHUNGU, mère de 4 enfants
7.
SEKE
DJAMBA : G2 IPN, vit
en Autriche. Footballeur
2ème épouse : NGOIE WOTSHO Henriette (+15/01/2009)
1. DJAMBA TAMBWE Jean Pierre : L2 en économie UNIKIN succède à son père le 19 mai 2002 sous l’appellation de PENE DJAMBA (+ 07/01/2011)
2.
OPOPE
Hélène : Diplômée en coupe couture Mariée à clément MUYANYA, officier des
FAC mère de 2 enfants
(USA)
3.
LOHAYO
André : L2 Economie, assistant UNIKIN aux études 3ème cycle (USA)
4.
KOMBE
Ferdinand : Ir en Polytechnique UNIKIN aux études 3ème cycle
à Londres. (UK)
Marié à Lydie, 4 enfants : Candy Djamba, Grâce Embelo...
5.
DEKO
Marie-Claire : L2 en Droit UNIKIN, Magistrat Mariée à Godet LABY MUBA, juriste
à l’OBMA
6.
WEDI
Jean-Marie : Informaticien à Londres, Footballeur. Marié
à Minette, enfants
7.
LUSUNDJU Rodrigue : Vit
à Londres. Footballeur
Relation
avec OBONGA
1.
K’OMO
Henriette : Mariée à clément DANGA
mère de 3 enfants
- ANAHENDO
- DJAMBA
BOCKER
Relation avec Mme Hélène
ANADALA)
1. Nathalie Andjakana
Marié à Gabriel NONGA (owandji à Nganda) (+)
1.
OKITAKOYI
Daniel Dagobert : Ir. Agronome IFA Yangambi, Projet Vulgarisation service
National Kin (+ 16/02/2011)
2.
OHOTO
AMENAKI : mère de 2 enfants (+)
3.
TSHENE
Jean : Ir Electricien ISTA-KIN chef de Maintenance INGA (+
Mars 2006)
4.
EKANGA
Sarah : mère de 4 enfants (+)
5.
NONGA
Gabriel : Ir Electricien ISTA-KIN(+) a laissé 1 enfant
6.
LOLA NONGA
Elias : L2 IPN, Prof au secondaire
7.
OPOPE
ONANDO Hélène : Mariée en France (Paris)
8.
KOSO
PALA : L2 aux études en France (Paris)
9.
ALEMO
TSHUTA Samy : Docteur en Médecine dentaire,
marié et vit aux USA
(Springfield, Illinois)
10.
WETSHIEKA
DJAMBA (+)
Michel
LUSUNDJU est fils unique né de l’union
entre KASONGO OHANU ONABABA alias OSHIDINGONDO et Madame EDJO. Il a fait ses
études primaires au sein des écoles protestantes de sa contrée, en compagnie de
son cousin OTSHUDIENYEMA. Après avoir tenté de faire l’école normale à Tshumbe,
ce qui ne fut pas possible à cause de ses origines protestants alors que
Tshumbe sainte Marie est le siège même du diocèse Catholique du même nom, le
jeune Michel s’inscrit à Wembo-Nyama au centre évangélique missionnaire de
l’Eglise Méthodiste du Congo Central (EMCC en sigle). En Otetela, on les
appelait « ABOYI MISHONYI » ce qui signifie « les aides
missionnaires ». Il s’y retrouva avec d’autres enfants de son village dont
YEMBA Jean, le futur beau-père de son fils aîné DIESSA Paul.
Tout en
étant étudiant évangéliste, il épousa KABADIOLO Catherine qui devint sa
compagne missionnaire à l’âge de plus au moins 13 ans.
Pour
amener sa jeune épouse à Wembo-Nyama, Michel la transporte sur ses robustes
épaules. Ses formateurs trouvent que Catherine est encore enfant et ne pourra
pas supporter le poids du mariage. Ils la placent sous la garde des femmes
missionnaires qui dirigent l’école des filles à Wembo-Nyama. Mais, peu de temps
après, Michel réclame sa femme car, dit-il les travaux de ménage dont il est
tenu d’effectuer tout seul, ne lui permettent pas de se concentrer aux études à
l’instar de ses collègues qui vivent en couple. L’alibi tient debout et
Catherine est remise dans la maison de Michel.
Moins
d’une année après, naquit un gros et beau garçon qu’on appela Paul DIESSA au grand étonnement de toute la
communauté missionnaire, vu l’âge de la Jeune mère.
A la fin
de ses études, Pasteur LUSUNDJU Michel transporté par l’Esprit saint dans toute
la contrée pour annoncer la Bonne nouvelle de Jésus-Christ. C’est au cours de
ses multiples mutation que naquit ses 13 enfants, respectivement :
1)
WEMBO-NYAMA
(naissance de Paul DIESSA)
2)
OKIT’ODIMBA
KOYA PONGO (naissance de Charles et Jean)
3)
WONYA
OM’OHAKO (une fille naît et y meurt)
4)
OKOMBE WA
DJEMB’OLEMBO (naissance d’Ignace)
5)
DONGO
(naissance de Loraine)
6)
MENGA
Y’OTETE (naissance de sami)
7)
OWANJI
WOKITASHONGO (naissance de Louise)
8)
TSHADU-LOSHO
(lomela)
(naissance de Moïse)
9)
DIKOMA
(Lomela) (naissance d’Albert)
10)INEAC MUKUMARI(transit)
11)DIMANDJA SHENGA (naissance de Marie-Hélène)
Homme très entreprenant, Michel se donnait à cœur-joie
aux travaux de champs, parfois à la chasse et
la pêche pour nourrir sa famille nombreuse. Homme respectueux et
respectable, le pasteur Michel LUSUNDJU savait gagner l’estime et l’admiration
de toutes ses ouailles et de tous ceux
qui le côtoyaient.
Il s’est éteint à NDJO, son village natal le 20/12/1963 à
5H du matin des suites d’une courte maladie qui le surprit en cours de route
alors qu’il se rendait à une réunion à ONGONGO-LOSA pour le compte de l’Eglise.
Il voulait profiter de ce déplacement pour rendre visite à son fils SAMI qui
étudiait à NDJO sous la tutelle de sa sœur aînée AMENAKI véronique. SAMI avait
alors sept ans révolus.
Signalons que ce jour là, jouir de la proclamation des
résultats du 1er trimestre, la joie d’être élève l’emporta sur la
peine d’être orphelin. C’est ainsi que SAMI laissa quelques temps la dépouille
mortelle de son père et se rendit à l’école primaire subsidiée de NDJO pour
recevoir son bulletin, et il s’entend dire qu’il est le neuvième de la classe.
Pour mémoire SAMI n’avait fait cette année là qu’une
SEMAINE en première année primaire. Sachant déjà compter, lire et écrire à
partir du toit paternel, les autorités scolaires avaient décidé de le mettre
directement en deuxième année primaire.
Comme dit plus haut l’union entre Michel et Catherine
avait donné 13 enfants dont 10 seulement survécurent jusqu’à la mort de Michel
en 1963. Son épouse Catherine l’a rejoint dans l’au-delà à Kinshasa, le 9
janvier 1999.
Ces dix enfants sont :
Décortiquons
maintenant l’évolution de ce décagone engendré par Michel LUSUNDJU et Catherine
KAMBADIOLO.
Diplômé à l’école Normale de WEMBO-NYAMA, il travaille
d’abord comme Enseignant, ensuite il embrasse la carrière territorial et
travail à Katako-Kombe, Lodja, Lomela, Kole, Ndekere, Kibombo, Kasongo,
Kabambare, Lubefu et Tshumbe.
Cette carrière parfois tumultueuse lui a occasionné la
cohabitation avec plusieurs femmes qui ont donné également plusieurs enfants en
dehors de son épouse légitime. Voici sa progéniture.
épouse WALO Madeleine (9 enfants)
1. OKITO Sylvain : MBA, Spécialiste de la migration - Migrationsfachmann. naturalisé Suisse.
Mariage avec Diana Diessa née Mattes (3 enfants)
1. RANDY Grégory, aux études, vit à Biel-Bienne
2. KENNY Omba, étudiant en médecine, Université de Berne
3. MALAÏKA Shako, étudiante, Université de Fribourg
Union avec Guenevere Marx (2 enfants)
- Ciaran Chephren
- Odhran Leonidas
2. KAMBADIOLO Marie Claire : G3 EFOBANQUE (+) 27.08.2013
Etait mariée à OMANGA Hubert dit DATY Pétrole ; Homme d’affaires. (+) 09.2011
Mère de 6 enfants : - Junior Kilangalanga
- Rosette Kilangalanga
- Joël Kilangalanga
- Kevin Kilangalanga
- Michael Kilangalanga
- Polydor Kilangalanga
3.
LUSUNDJU
Floribert : Décédé à l’âge de 17 ans.(+)
06.1983
4. Diessa P.F. : Vit au ''UK''
5.
KASONGO Alexis :
2 enfants. Aux études à Strassburg (France)
6.
EDJO Mireille : Vit
à Londres (UK),
3 enfants (Carmelle, Holy, G)
7.
AMENAKI Youyou : Docteur en Médecine, mariée au Dr. Dadou,
vit à Kinshasa
8.
AYAKI
KANAMBAKI Ornely : Diplomée (ISTM)
mariée à François Omasombo (Juriste), 2 enfants (Franel, Parisse)
9.
WALU Wally
: Docteur en Médecine,
vit à Kinshasa
ANANDJU Marcelline (5 enfants)
1.
WEMBO
Ignace
2.
MBE
3.
SAMI
LUSUNDJU
4.
OMOYI
5.
KOOLANDO
D’abord Enseignant à Lomela, il revient à Ndjo où il
succède à son père prend l’appellation de Charles KASONGO PENE LUSUNDJU. Converti au
Kimbanguisme il va en mission à travers les villages voisins et s’installe un
temps à DEMO comme enseignant et évangéliste Kimbanguiste. Après la mort de sa
2ème épouse EOMBA Pauline, il va s’installer à TSHIKAPA où il évolue
dans l’anonymat.
1ère épouse DEMBO véronique
1.
TSHEKO KASONGO
Jean-Pierre : D6 professeur au secondaire à Salamabila dans le Maniema RDC
marié et père de 3 enfants
2.
LUSUNDJU
Michel : D6, Enseignant à Wembo-Nyama, Sankuru RDC
3.
AMENAKI
Véronique : Décédée à bas-âge.
2ème épouse EOMBA Pauline (+)
1.
ANAMUMBA
Youyou : Mariée, mère de 6 enfants, Kinshasa
2.
KAMBADIOLO
Catherine : Infirmière A2, mariée.
Kinshasa
3.
ATSHAMO :
Mariée à Tshikapa
4.
UKULUNGU
Jean : Décédé à bas-âge
5.
EDJO
Loraine : mariée à Boma, RDC
6.
EOMBA
Pauline : Décédée à bas-âge.
3ème épouse à Tshikapa
Plusieurs enfants.
Né le 20 mars 1942 alors que mes parents étaient en poste
dans la mission protestante de OKITODIMBA. KOYA PONGO, Jean UKULUNGU a passé sa jeunesse auprès de
sa tante paternelle AMENAKI véronique à Ndjo. C’est à l’âge de 8 ans qu’il
commence ses études primaires. Malgré son intelligence, il est obligé de
reprendre la troisième primaire pour laisser passer son frère Charles en 4ème
année.
C’est auprès du Pasteur Joseph ELUHU ami intime de Michel
LUSUNDJU que jean UKULUNGU va reprendre sa 3ème primaire à ODUKU. Il
ne connut pas de problème jusqu’en 4ème secondaire.
Lorsque les écoles de Wembo-Nyama furent fermées par
manque d’enseignants, Jean UKULUNGU se rendit à Lusambo auprès de ses oncles
maternels François KANYAMA et Benjamin ONEHESE pour poursuivre ses études.
D’octobre 1963 au 28 juin 1966 il fit ses études médicales à l’IMCK Luluabourg
(Kananga) et termina avec la mention Grande Distinction.
Août 1966 au 31
juillet 1967, il travaille à l’hôpital Lambouth de Wembo-Nyama comme infirmier
A2. C’est là que naquit, le 20 mai 1967, son premier fils Jean Faustin
EMBULUNGU.
Le 27 septembre 1967, Jean UKULUNGU se rend à Kinshasa
chez son cousin Pierre DJAMBA OKITADENDE et commence à travailler le 18
décembre 1967 aux cliniques universitaires LOVANIUM, où il resta jusqu’à sa
mort le 28 février 1988 des suites d’une longue maladie.
1ère épouse : Rosanne
1. EMBULUNGU Jean - Faustin : Résidant en Angola. Marié, père de deux enfants :
- Olondo Embulungu
- Awoyi Embulungu
- Bébé Embulungu
2.
ASHILAKI
Brigitte : Diplômée en coupe couture mère de 3 enfants : REGUY,
BERNISSE, MARTAENS
3. OKITANGONGE Dieudonné : Diplômé de l’école Nationale des Finances Kin Option Douane et Licencié en Economie de L’université de Lubumbashi. Chef de bureau à l'administration des douanes, Kinshasa
Marié à Mimi KINA et père de 8 enfants :
- Olondo Okitangonge Ariane
- Okitangonge Bénédicte
- Landu Okitangonge Onix
- Adiyo Okitangonge
- Kina Okitangonge Divine
- Kambadiolo Okitangonge Christie
- Ukulungu Okitangonge Junior
- Awoyi Okitangonge Daniele
2ème épouse : AWOYI Julienne
1.
KAMBADIOLO
WOTO AKANA Claudine : D6, mariée en France avec Joska Mbanzu Mambu Nzuzi
mère de 4 enfants dont 2 jumeaux OMBA-NSIMBA Landry et SHAKO-NZUZI SAMI
2.
AKONGA
Odile : Kinshasa, mère de 3 enfants
3.
AKOMBA
Wivine : d6 Hôtesse d’accueil, étudiante à l’IPN, Kinshasa
4.
KOTO
Jean
Jérémie : DJ
Amarula... Afrique du Sud
5.
AMENAKI
Mireille : D6 à Kinshasa
6.
ELANDO
Colette : Aux études, Kinshasa
7.
AWOYI
Lea : Aux études, Kinshasa
3ème épouse AKAKE Madeleine
1.
WEMBO ONOYA
Dieudonné : Ingénieur Concepteur Informaticien. En poste au Cabinda
(Angola) marié père de 2 enfants
4ème épouse : GBADEKWA Louise
1.
OKENGE
Odon : pâtissier, Kinshasa
Le 13 décembre 1946 pendant que ses parents sont en poste
à la mission protestante OKOMBE WA DJEMB’OLEMBO, Ignace Walter WEMBO EKELE
vient consoler ses parents après la mort de leur fille ASHILAKI qui venait
après Jean UKULUNGU.
Ses études primaires se passent à Ndjo et à Wembo-Nyama.
En 1965 il se retrouve à Lodja où il étudie à l’école secondaire Méthodiste de
DIENGENGA. Après la 4ème secondaire, il se rend à KINDU (Maniema
auprès de son cousin Pierre DJAMBA OKITADENDE où il espère poursuivre ses
études secondaires. C’était en 1969.
Le sort ayant décidé autrement Ignace WEMBO rejoint son
frère Jean UKULUNGU à Kinshasa où dès 1971, il suit une formation au Centre
Informatique du Ministère des finances.
A la fin de sa formation, il fut directement engagé à la
Direction de l’Informatique où il travailla au Bureau de Liaison Paie et
atteint le grade de chef de Bureau.
En octobre 1990, Ignace est victime d’une maladie
inexplicable qui le terrasse pendant 9 ans jusqu’à sa mort le 14 septembre
1999.
Il laissa une progéniture dont les détails suivent :
1ère femme FATUMA EBEKE petronelle.
1.
LANGANDJI
MASIKINI Noëlla : G2 en coupe et couture ISETAM Kinshasa
2.
MBE NKUMU
Blandine : G3 ISC/Gombe en comptabilité et Gestion
3.
DEMBO WEMBO
MBOYATO Charly : G3 en coupe couture ISAM Kinshasa Modéliste
4.
UKULUNGU
EBEKE Jean-Jacques : IBTP Kinshasa.
Marié et
père d'une fille, travaille dans le Kasaï
5. KASONGO SELEMANI Trésor : Gradué en Sciences commerciales de l’ISC/Gombe
Marié à Annie MUNDELE et père d'une fille
6.
ASOYI
ALESA Vladic : D6 Kinshasa
7.
OTSHUDIENYEMA
Guylain : Aux études à Lubumbashi
2ème épouse DJAKO Régine
1. Diessa Gadin
Dolce :
Père des jumeaux... Vit au Maroc
2.
OTENEWO
Blandine
3.
FATUMA
WEMBO
4.
LUSUNDJU
WEMBO
5.
KAMBADIOLO
WEMBO
3ème Une précédente cohabitation avec une
femme Ngbandi
1.
UKULUNGU
Jean : Nous n’avons plus aucune trace, ni de la mère, ni de l’enfant.
4ème Une cohabitation occasionnelle avec une
femme mbadja à Gombe
1.
NDJO LO
WENGO : Le garçon vit chez sa mère et nous n’avons aucun contact à ce
jour.
Quelle joie pour le couple du pasteur Michel et Catherine
à la mission protestante de DUNGU ! Une fille vient de naître. Catherine
qui attendait une consolation depuis la mort de sa fille aînée ASHILAKI, est
certainement comblée. C’était en 1950.
Après ses études primaires et deux années secondaires à
Wembo-Nyama, Loraine ne sut résister au verbe oratoire du fonctionnaire chef de
poste à Ndjo, qui Propose de la prendre comme troisième épouse. Aussi tôt dit aussi tôt fait,
Loraine se retrouve dans la maison de Placide MBO LODITHA comme troisième
épouse. Ils sont ensemble jusqu’à ce jour à TSHIKAPA.
Progéniture de
EDJO Loraine
Epousée par MBO LODITHA Placide
E.2.6. LUSUNDJU
NGONGE Samy
René Samuel
Après la
naissance de Loraine en 1950, le couple du Pasteur Michel connut une mortalité
infantile successive. D’abord c’est AMENAKI Véronique qui meurt, suivie de son
jeune frère YOHE Samuel. N’eut été la solidité de leur foi, le couple aurait
crié aux sorciers.
Après cette
dure épreuve, le couple se consacra dans la prière jusqu’à ce que le Seigneur
leur réponde le 15 août 1956 en leur donnant un garçon qu’ils nomment TSHUTA
Samuel. ( C’est le nom du mari de NYOMI AMENAKI Véronique, sœur aînée de Michel
LUSUNDJU).
Le couple
est alors en poste à la mission protestante MENGA YOTETE. Pour sa petite
histoire, TSHUTA Samuel devenu LUSUNDJU NGONGE Sami par le recours à
l’authenticité le 27 octobre 1971, a connu une enfance tourmentée.
Déjà en
1961, alors que Catherine s’était rendue en compagnie de ses trois petits enfants Samy, Louise et Moïse
aux funérailles de sa mère AKONGA décédée à Lusambo, ils tombent dans une
embuscade montée par les forces gouvernementales (Force Publique de Mobutu)
contre les forces rebelles de KALONJI. C’était au poste OWELE où son oncle
maternel PENE LOMBE était chef de poste. A la fuite de ce dernier les rebelles
s’emparent de Catherine et ses enfants, les embarquent dans un véhicule
militaire et les amènent vers une destination donnée où ils devaient être
abattus si on ne retrouve pas PENE LOMBE. Première condamnation à mort !
C’est alors
que le véhicule est pris en étau par les forces Mobutistes qui pensent que
Catherine et ses enfants étaient la famille du commandant des rebelles. Ils
doivent donc mourir avec les rebelles. Deuxième condamnation à mort en l’espace
de quelques heures !
La petite
famille n’eut la vie sauve que grâce à l’intervention personnelle du chef du
village sur intercession du pasteur du lieu.
En 1963, le
pasteur Michel LUSUNDJU est affecté à DIMANJA SHENGA. Il décide de confier son
fils Samy entre les mains de sa sœur AMENAKI Véronique pour qu’il puisse
débuter ses études primaires à NDJO. C’était le premier détachement affectif.
Le 20
décembre 1963, alors qu’il n’a que sept ans, Samy est le seul fils sur les 10
qui assiste impuissant au dernier soupir du pasteur Michel LUSUNDJU qui vient
de s’éteindre dans son village natal des suites d’une courte maladie.
Deuxième
détachement et premier choc moral. « JE SUIS ORPHELIN DE
PERE » ! La mort est une réalité incontournable. En 1964 ;
pendant que nous sommes au village NDJO, la rébellion Muleliste éclate et nous
force de fuir dans la forêt.
Samy assiste à des exécutions
publiques des hommes par les rebelles selon les procédés les plus atroces. Plus
ou moins une année durant nous vivons tantôt dans la brousse tantôt dans la
forêt nous nourrissant des rats sauvages, des restes de fruits mangés par les
singes et de la cueillette. Nous sommes errants ! Deuxième choc moral.
A la fin de
la rébellion nous revenons au village pour tout reconstruire en commençant par
la maison d’habitation, notre école, le dispensaire, etc.
Le côté positif de cette vie en forêt, ce qu’elle m’a
permis de voir de mes propres yeux les différents sites où ont vécus mes
ancêtres, notamment OKOMBE, BOKO D’EDJEDJA , BOKO DA NDJO , les
rivières ETSHI et YOME, l’endroit précis où s’installa LOTA après son départ
d’OKOMBE , etc. jusqu’à l’emplacement actuel de notre village.
En outre,
la fraternité vécue en ces temps pénibles était sans précédente. Cette vie me
permit aussi d’apprendre les métiers manuels, la pêche, la chasse,
l’agriculture, le grimpage, etc.
En 1966,
lorsque mon frère Jean UKULUVARU est affecté à l’hôpital de Wembo-nyama, il me
prend avec lui pour y étudier. Nous n’avions jamais vécu ensemble avec lui
auparavant. Troisième détachement affectif !
Une année
après Jean UKULUNGU perd son emploi à Wembo-nyama et nous rentrons à NDJO pour chômer
Mon cousin Albert OSAMBA ME
PREND DE ndjo et me conduit à
LODJA auprès de mon frère Paul DIESSA,
alors comptable d’Etat, pour continuer mes études primaires que je termine avec
brio en 1968. A LODJA, j’ai grandi dans une
vie aisée à côté de mes neveux Sylvain, Floribert et ma nièce Marie-Claire.
Nous étions les enfants de « KUMANDA DIESSA » !
Entrée à
l’école secondaire Méthodiste de Diengenga, j’obtiens mon brevet du C.O. en
1970. Les protestants ayant coupé les subsides aux études des enfants des
pasteurs, je ne puis continuer mes études à Lodja. C’est le 15 mai 1971 que je
rejoins mes frères Jean et Ignace à Kinshasa pour continuer mes études
secondaires. A l’époque c’était le succès des « BANA 15 ANS » !
Me trouvant
aux études à Saint Raphaël, j’opte pour la religion catholique.
Malheureusement, la tumultueuse vie que je mène à « KINSHASA
NGELI-NGELI » ne me permet pas de bien me maîtriser. En 1975, je rate mon
diplôme, en 1976 je suis père d’un enfant et je suis contraint d’entrer à la
fonction publique comme dactylographe. Un sursaut d’orgueil me permet
l’obtention de mon diplôme en 1977 pendant que j’attendais un deuxième enfant
et que j’avais l’argent. A quoi servent les études supérieures me
disais-je !
En 1980,
j’entre dans les bilenge ya Mwinda à saint Augustin/Lemba après une cure d’âme
du père François OUERLAERT « MOKATISI NGAMBO » qui venait d’initier
le « groupe universitaire » pour le Bilenge ya Mwinda plus âgés,
étudiants ou travailleurs. Peu de temps après la catéchèse des grands jeunes, je
reçois mon baptême par immersion dans le fleuve Congo à Lutendele des mains de
père François ci-haut cité. Commence alors une vie spirituelle intense comme
lecteur, acolyte, annonciateur, catéchète des adultes, formateur des Bym,
Nkumu, chantre à la chorale latino-française NATIVITAS, etc. Et cela me conduit
au mariage religieux le 1er septembre 1984 avec Mme KABANGA Pélagie.
Parallèlement à cette initiation à la vie chrétienne, je
m’inscris en une formation en Informatique à l’Institut Commercial et
Industriel (ICI) à Gombe dont je termine en 1983 comme Analyste-Programmeur en
langage COBOL.
Le 21 septembre 1984, Sami entre à l’Institut Supérieur
des Sciences Religieuses (ISSR) et termine le _ juillet 1987 avec DISTINCTION
ce qui lui permet d’obtenir une bouse pour une formation continuée à l’Institut
International LUMEN VITAE à Bruxelles/Belgique.
Rentré au
pays, il commence une carrière ecclésiastique et pastorale qui l’occupe
notamment comme assistant paroissial à St Jean-apôtre quartier Salongo/Limete
en 1988, puis à St Norbert/Mont ngafula de 1988-1989, Mokambi de la paroisse S.
Maria Goretti ( KAUKA ) de 1989 à 1995, secrétaire du centre Pastoral de 1988 à
1997, secrétaire des commissions diocessaires des vocations sacerdotales et
religieuses, de la formation permanente des laïcs, des CEVB, du service pour un
monde meilleur et du groupe des ministres laïcs ; secrétaire-rapporteur de
plusieurs forums diocésains.
Durant
cette carrière, Samy fonde l’Institut BAKANJA et l’école paroissiale BAKANJA
toutes à KAUKA.
A la
rupture du contrat le 27 mars 1997, Samy regagne la fonction publique et
s’inscrit, dès 1999 à la faculté de droit de l’université libre de
Kinshasa ( ULK) où il fourbit ses
armes jurisprudentielles jusqu’à ce jour.
1ère union
avec NSUKI IVULI Annie ( 2 enfants )
2ème mariage
avec KABANGA Pélagie ( 5 enfants )
Tous aux études à Kinshasa.
Une fois de
plus Michel et Catherine ont la joie d’accueillir une fille dans leur couple.
C’était à OWANDJI W’OKITASHONGO. Loraine peut aussi se réjouir d’avoir une sœur
cadette car jusque là elle était fille unique.
Louise fait
ses premières études dans son village natal à NDJO. Ses études secondaires,
elle les effectuent à Lodja auprès de son frère Paul DIESSA. Arrivée à Kinshasa
pour les mêmes fins, elle interrompt ses études car se trouvant mère, suite à
sa cohabitation avec Monsieur ALUKI. Plusieurs années après elle croise le
chemin de Monsieur Faustin qui la prend en mariage.
1ère union
avec Monsieur ALUKI
1. WALO Florence : Mère d’une fille à Kinshasa.
2ème mariage
avec Monsieur Faustin PANGA
1. Rosette
2. LUSUNDJU
3. WEMBO LAVIE
4. NSIMBA
5. NZUZI ( décédé à l’accouchement)
E.2.8. OTSHUDIENYEMA
Moïse
Moïse est un enfant mythique que l’on appelle chez les
atetela « OSELE ». C’est un enfant qui ne naît pas dans les
conditions normales. Et en fait c’est par césarienne que Moïse naît en 1960 à
LOMELA.
Moïse a
effectué toutes ses études primaires et secondaires à NDJO et à Wembo-nyama.
Lorsque son frère Paul DIESSA fut muté dans le KIVU, Moïse l’y accompagna,
commença à travailler comme greffier au Tribunal de WAMAZA ( sud maniema )
En 2001, Moïse abandonne tout
pour se mettre au service du Seigneur dans l’Eglise CELTA.
Jusqu’à l’an 2002, Moïse est marié et père de famille. Au
moment où nous couchons ces lignes, ni le nom de son épouse, ni les noms des
enfants ne nous ont été communiqués.
E.2.9. OKITOMONGA
Albert
Albert est
le tout dernier garçon né de Michel et Catherine, c’était en 1961 à Lomela,
alors que Michel est Pasteur à DIKOMA.
Tout comme
Moïse, Albert a fait ses études primaires et secondaires à NDJO et à
Wembo-nyama. Il a également accompagné son frère Paul DIESSA au Kivu-Maniema et
s’y installa. Il y mourut en 1993 laissant une veuve et 4 enfants. Deux de ces
4 enfants vivent à Tshumbe chez Paul DIESSA
Marie-Hélène n’avait que
quelques mois lorsque Michel mourut en 1963. Le destin a voulut qu’elle ne fasse pas des études consistantes. Etant
jeune fille au village elle se fait enrôler dans le groupe d’animation du MPR.
C’est là qu’elle rencontre le dirigeant de la JMPR de TEKE qui l’épouse et fait
d’elle la mère de 6 enfants dont 2 sont morts à bas-âge.
Voilà
épuisée l’analyste détaillée de la progéniture de Michel LUSUNDJU. Dans la
logique des choses, nous devons tout naturellement passer à la 3ème
fille de EDJO qui est ALONGA Louise.
Mais avant d’y arriver, il est
normal que nous fassions une jonction avec notre mère Catherine KAMBADIOLO pour
parler de son origine, de sa famille et de leurs descendants afin de donner à
nos lecteurs l’occasion de situer nos relations avec nos cousins et cousines du
côté maternel. C’est seulement après que nous continuerons avec notre famille
paternelle à NDJO.
KAMBADIOLO OMOYI Catherine est
originaire du village ONGONGO-LOSA situé à 3 Km de NDJO. Son ancêtre le plus
reculé connu jusqu’ici s’appelait SAKA, SAKA engendra LONGOLA, LONGOLA engendra EKELE, EKELE engendra OLELA et
KAMBADIOLO. OLELA épousa OTSHUMBA et de leur union naquirent deux
enfants : SEKE D’OLELA (G) et OPOPE
W’OLELA (F). Cette fille OPOPE était mariée à NDJO et n’a pas eu
d’enfants. Elle était la voisine directe de NYOMI AMENAKI Véronique et l’avait
beaucoup aidé lorsqu’elle attendait famille. C’est ainsi qu’AMENAKI donna le
nom de OPOPE Hélène à son unique fille dont nous avions déjà parlé ci-haut.
Quant à SEKE D’OLELA, il épousa
au total 4 femmes. Il était couturier à Lusambo.
-
1ère épouse OPIKO Julienne : ne
donna aucun enfant.
-
2ème épouse AKONGA WA KONO : 4
filles.
1.
OTSHUMBA Henriette : s’est mariée à
Katato-Kombe et y a laissé deux enfants
dont nous n’avons plus des nouvelles.
2.
KAMBADIOLO Catherine : s’est mariée à
LUSUNDJU Michel à NDJO et y a laissé 10 enfants dont moi-même.
3.
WELA : s’est mariée à Lusambo et y a laissé 4 enfants dont KOMBE et PEMBA sont
à Ilebo, Me SENGA L2 SPA UNIKIN Avocat au barreau de Kinshasa et
Benjamin , Lieutenant des FAC à Kinshasa ( 2 enfants ).
4.
LANGANDJI Marie : n’a point d’enfant.
-
3ème épouse WELA : 2 garçons.
Celle-ci
était musonge et vivait à Lusambo chez sa sœur KIBIBI
( TSHIBIBI) qui était une femme d’affaires
mais sans enfants. Néanmoins KIBIBI avait adopté une fille métisse au nom de
NGANDU Mathilde. Lorsque WELA se marie à SEKE, elle avait déjà un enfant du nom
de YANKUMBA vivant actuellement à ILEBO. Chez SEKE, WELA met au monde deux
garçons.
a.
KANYAMA François
b.
ONEHESE Benjamin
-
4ème épouse ADIYO / 1 GARçON
Elle a
donné naissance à 1 garçon au nom de OLONGO qui est décédé à Kananga sans
laisser d’enfant. Ainsi SEKE a eu au total 7 enfants dont 4 filles et 3
garçons.
Jetons à présent un regard sur
les deux garçons survivants de SEKE D’OLELA.
A.
KANYAMA François
Il a épousé
deux femmes qui lui ont donné au total 9 enfants.
-
1ère épouse MISENGA : 8 enfants
1.
TSHIBIDI (Kibibi) : mariée à Lusambo et mère
d’une famille nombreuse.
2.
ANDJAHOLO : tantôt à Lusambo, tantôt à
Mbuji-mayi, mariée mère d’une famille nombreuse.
3.
LUNDULA Michel : vit à Kinshasa, marié à
Cécile et père de 2 enfants. D6.
4.
KAMBADIOLO Catherine (cathy) : vit à
Kinshasa, mariée à Pierre et mère de 3 enfants.
5.
OMOYI : vit à Mbuji-mayi,
mariée et mère d'une famille nombreuse.
6.
OMBA : vit en France, mariée.
7.
SHAKO : est décédée à Kinshasa à l’âge
adulte.
8.
OPIKO Julienne : est décédée à Kinshasa laissant
3 enfants.
-
2ème épouse ANUNGA : 1 enfant
1.
OKENDE ASHEMA Marie : vit à Kinshasa, mariée
à Pierre OKONGO, le fils de Kumanda Okongo, grand ami de DIESSA Paul. N’a pas
encore d’enfants.
Signalons qu’en venant chez KANYAMA, sa femme ANUNGA
avait déjà ses deux enfants Mathilde et Pierre ONOKOKO. Les deux vivent à Kinshasa.
B.
ONEHESE Benjamin
Papa Benjamin est le seul oncle maternel que j’ai vu et
côtoyé, surtout durant ses derniers jours à Kinshasa. Il avait 2 épouses qui
lui ont donné au total 12 enfants. Haut cadre de la Nogueira, il a sillonné
tout le Sankuru mais a surtout vécu Kananga, Lodja, Kikwit et Kinshasa.
-
1ère épouse MUSWAMBA : 10 enfants.
1.
OPOPE Hélène : vit au Gabon, mariée au
Pharmacien LUMUMBA Daniel, mère de 10 enfants.
2.
SEKE Daniel : vit à Kinshasa, cadre de la
Nogueïra, marié à OKAKO DEMBO Patience et père de 7 enfants.
3.
WELA Marie-louise : décédée en France (Lyon)
en 1987 a laissé 1 enfant Michel qui vit en Belgique.
4.
OTSHUMBA Germaine : L2 en Economie/UNIKIN,
cadre à la Banque Centrale du Congo, mère de 4 enfants.
5.
MBOMBO Rose : Diplômée en coupe-couture,
professeur au CS Mgr MOKE à Kinshasa, mère de 2 enfants.
6.
PENE LOMBE : D6, vit au Gabon, père de 3
enfants.
7. KANYAMA François : Informaticien en Suisse, marié à Eliane (née Wildi) et naturalisé suisse
Père de 3 enfants
(Jonathan, Soraya et Cindy)
8.
OLELA Benjamin : vit en Suisse (naturalisé
suisse) marié.
9.
KASONGO Tithy : Aux études au Canada.
10.
MUSWAMBA Jacky : Vit en Angleterre (UK),
mariée et mère de 4 enfants
-
2ème épouse NGOLE : 2 enfants.
1.
NGANDU Mathilde : employée à l’ONATRA, vit à
Kinshasa, mariée à Jean-marie et mère de 7 enfants.
2.
ONGENDA NGENDA Mado : Infirmière A2 à
Mbuji-mayi, mariée et mère de 8 enfants.
Revenons maintenant chez nous à
NDJO pour continuer avec les enfants de EDJO.
E.3. ALONG’A POYI
Louise
E.3.1. OSAMBA KOY’A
DJEMBA Albert
Papa Albert
OSAMBA est une grande figure de notre famille. Il a servi l’église et la nation
dans l’enseignement national et la prédication de la parole dans l’église
méthodiste du Congo. Ses principaux lieux de prestation ont été WEMBO-NYAMA et
KANANGA.
Il s’est
marié d’abord à Madame WALO (sœur cadette de monsieur Albert ONGENYI,
originaire d’ONGONGO-LOSA, le village natal de ma mère). Leur union a donné
naissance à une fille appelée KOHO Clotilde. Alors que cette fille était encore
bébé, madame WALO s’est suicidée par pendaison. Personne n’a jamais su les
raisons cachées de ce suicide. Clotilde vit aux USA, marié à HYANGO René et
mère de 4 enfants.
Après cela papa Albert OSAMBA a épousé madame Louise SHAKO et de leur union naquirent
dix
enfants ci-après :
Maman Marie ALOMBA s’est mariée avec papa Gabriel LONDE
qui est du clan OKITALOTSHINDA. De leur union naquirent 12 enfants dont les
noms suivent :
1. ANADALA Marie-Hélène : (+) 2010 et a laissée 3 enfants :
- Mwandja ma vie : vit à Kinshasa (1 enfant)
- Alomba Rhode : vit à Kinshasa, G3 Infirmière ISTM Kinshasa, cherche du travail
- Mbe
Grace : vit à Kinshasa, G3 Informatique de Gestion, cherche du travail
2. OSOMBE Bismarck : Vit en France (Paris), Ingenieur IT,
travaille à l'Université Paris 9 (Dauphine)
- Londe Papytsho : vit à Lodja
- Anashinga MJ : vit à Lodja (4 enfants)
- Lama Francis : vit à Goma, licencié en droit public de l'Unikin
- Osenge Bernadette : Etudiante en Médecine à Tshumbe
- Alomba
Astrid : Etudiante en agronomie à Lodja
- Alomba Francine : Etudiante 3eme Doctorat Médecine à Kinshasa
- Mperimpoko Clarisse : Etudiante dernière année New Dheli, Inde
- Mperimpoko Gauthier : Etudiant 2eme année Polytechnique au Maroc (1 enfant)
- Osombe Jonathan : Etudiant en Polytechnique, Tunisie
5. NGOMO Osamba André : vit à Kinshasa, licencié en Droit Economique, Unikin. cherche du travail
6. Londe Okitomonga Gabriel : vit à Lodja, père de 2 enfants
- Ekanga Carine : vit à Lodja (1 enfant)
- Alomba Raissa : vit à lodja. Eleve
7. Alomba Marie : vit à Kinshasa, mariée à Ngongo Johnny, mère de 4 enfants
- Rose Ngongo : Eleve à Kinshasa
- Jeremie Ngongo : Eleve à Kinshasa
- Blaise Ngongo : Eleve à Kinshasa
- Okale Sarah : Eleve à Kinshasa
8. Okosa Diessa Jean-Paul : vit à Goma, Ingenieur Civil Electromecanicien, Certificats Informaticien, travaille chez Vodacom RDC, père de 4 enfants
- Alomba Accacia : Eleve à goma
- Ntumba Dahlia : Eleve au Rwanda
- Londe Gopher : va à la crèche au Rwanda
- Osamba Winner: Bébé
9. Mbe Cathérine : vit à Lodja, mariée et mère de 5 enfants
- Ngomo Joseph : vit à Lodja, Diplômé d 'Etat
- Okale Béatrice : Eleve à Lodja
- Vicky Osango : Eleve à Lodja
- JPaul Osango : Eleve à Lodja
- Rachel Osango : Eleve à Lodja
- Francis Osango : Eleve à Lodja
10. Toheke Rachel : vit à Kinshasa, G3 Gestion Hôspitalière ISTM Kinshasa, mère d'un enfant
- Alomba Joëlla, vit à Kinshasa
11. Walo Henriette : vit à Kinshasa, G3 Sciences Infirmières ISTM Kinshasa, mère de 2 enfants
- Rose Akatshi : Eleve à Kinshasa
- Charonne : Eleve à Kinshasa
12. Amat'ato : vit à Lodja, mère de 4 enfants
- Londe Freddy : Eleve à Kinshasa
- Konga Isabelle : Eleve à Kinshasa
E.4. ANAHENDO
Véronique
Cette dernière fille de EDJO s’est mariée au village NDJO
avec Monsieur YUNGU du clan OKITAMBOLO et de cette union sont nés 7 enfants.
Mariée par NGANDU Michel du
clan MENGEMBO
Elle vit à NDJO, mariée et mère
d’une famille nombreuse.
E.4.3. OTSHUDI
OHAMBE Emmanuel
Travaille dans
le secteur de l’enseignement, marié et père d’une famille nombreuse.
E.4.4. OSOMBE
Françoise
Travaille également dans le
secteur de l’enseignement au Sankuru, marié et père de famille.
Elle est mariée au Pasteur
ODIMBA et est mère d’une famille nombreuse, vit à Kinshasa.
E.4.6. OLENGA Jean
Vit au Sankuru, marié et père
de famille.
Vit au Sankuru et doit tout
naturellement être marié et père de famille.
Voilà
terminée la description détaillée des 4 enfants de EDJO et leurs progénitures
respectives.
A présent nous nous retrouvons vers la descendance
Nyongombe ( DIESSA ) cet autre
enfant de EMAMBOLO-OKITANGONGE né de son union avec AYAKI. En effet de cette
union sont nés 4 enfants dont WEMBO, NYONGOMBE DIESSA, AMENAKI et ATSHAMO.
De tous ces
enfants nous nous allons à cette occasion décrire la descendance de
NYONGOMBE-DIESSA.
Nyongombe
était le forgeron du village et savait fabriquer des outils fort tranchants.
C’est ainsi qu’on l’appellera au village OTSHUDI A DIESSA, ce qui signifie littéralement
«le forgeron tranchant». Le nom de Nyongombe a ainsi laissé place à DIESSA.
DIESSA donc
s’est mariée à deux femmes : KODONGA OLENGA ( originaire de koyi) qui a donné
naissance à 8 enfants et Henriette qui a eu 2 enfants.
1ère épouse
KODONGA OLENGA
2ème épouse
ONGEMBA Henriette
Nous allons voir en détail
cette descendance de DIESSA-NYONGOMBE que nous désignons par la lettre D.
D.1. ANAMUMBA
Elle s’est mariée à Monsieur
NDJATE et a donné naissance à 8
enfants :
D.2. OTSHUDIENYEMA
Il s’est montré très entreprenant aux études à Tshumbe
puis à Wembo-Nyama en compagnie de Michel LUSUNDJU son cousin. Il devint enseignant.
Il mourut de suite d’une maladie mentale (maladie du sommeil), à NDJO. Laissant
9 enfants issus de ses deux épouses.
1ère
épouse OSOMBA ONENDA Hélène
2ème épouse
ANAKETE Hélène.
D.3. MBE Henriette
Epousé
d’abord par Monsieur WELO puis par Monsieur Michel WETSHINDJO, elle a eut deux
enfants
D.4. AYAKI
S’est mariée d’abord à Monsieur
OSOMBE avec qui elle a eu 3 enfants :
Puis s’est
remariée à Monsieur UKULUNGU (par héritage) et elle a mis au monde un 4ème
enfant, LUSUNDJU Michel.
Fonctionnaire de carrière, il
s’est marié à OMUMU Denise et à eu 10 enfants
D.6. MUKOYI OTSHUDI AKOYI
A eu 5
enfants dont 2 avec une 1ère femme OTSHUDIENYEMA et
OKITANGONGE ; et 3 avec ANAKETE, veuve de son frère OTSHUDIENYEMA dont
nous avons déjà parlé : LUSUNDJU, AMENAKI,
OTENEWO et OTSHUDIENYEMA
Ainsi se
clôture l’analyse détaillée des membres de cette grande famille. Nous mettrons
plus loin un répertoire familial où nous
reprendrons les noms et situation familiale de chacun des membres dont nous
avons connaissance afin que, dans la mesure du possible, nous puissions
reprendre tous nos descendants jusqu’à la dernière génération